Éprouvettes, microscopes, portraits-robots numériques... tout un arsenal technologique permet à l'ingénieur de la police technique et scientifique (PTS) de faire analyser des indices par son équipe afin de démasquer les criminels.
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Salaire débutant2618€ brut

© Alain Potignon/Onisep
En quoi consiste ce métier ?
L'ingénieur de la PTS (police technique et scientifique) travaille essentiellement en laboratoire, ses déplacements sur les lieux du délit étant rares. Affecté au service balistique, biologie, documents-traces (analyse de faux documents et écritures), incendies-explosions, physique-chimie-géologie (étude des peintures, résidus de tirs, verre, et.), stupéfiants ou toxicologie, il dirige une équipe de techniciens et d'agents spécialisés (recrutés parmi les gardiens de la paix) chargée, par exemple, d'analyser les traces relevées sur un adhésif ayant servi à confectionner une bombe, de décrypter l'ADN d'un cheveu appartenant à l'auteur d'un viol, ou encore de réaliser des portraits-robots informatisés pour interpeler l'auteur d'un braquage de banque. Ses enquêtes concernent aussi bien le terrorisme et le crime organisé que la petite et moyenne délinquance. Son champ d'action ? La France bien sûr, mais aussi les actions de coopération internationale dans le cadre d'Interpol. Signe de cette collaboration élargie, la police scientifique est au service de la Police nationale, et aussi de la gendarmerie, des substituts du procureur et des juges d'instruction.
Les formations et les diplômes
Après le bac
Concours ouvert aux titulaires d'un bac + 5 scientifique dans l'une des 14 spécialités suivantes : biologie ; chimie analytique ; dactyloscopie ; documents-écritures manuscrites ; électronique ; hygiène et sécurité ; identité judiciaire ; informatique ; phonétique ; physique ; qualité ; télécommunications ; toxicologie ; traitement du signal. Une fois reçus, les lauréats suivent une formation rémunérée.