La promo 16.18 : "Il faut apprendre à dompter sa peur pour trouver sa voie"
Date de publication : 17 octobre 2022
Après la 3ᵉ, Hugo tente un CAP cuisine, mais rend son tablier 3 mois plus tard. "Un peu perdu", il intègre la promo 16.18 de l’Afpa à Colmar (68). Aujourd’hui, il est lycéen, en 2ᵈᵉ bac pro métiers du commerce et de la vente.
Comment avez-vous connu la promo 16.18 de l’Afpa ?
Grâce à la conseillère d’orientation du lycée où j’avais commencé un CAP cuisine. Les premiers jours, je n’avais pas envie d’y aller, mais je me suis forcé, accompagné de ma mère. J’ai finalement suivi les 4 mois du programme. Sur place, un référent me conseille. Il m’aide à rédiger une lettre de motivation et à préparer mon entretien avec le directeur du lycée qui m’a accueilli en bac pro à la rentrée. Des intervenants viennent nous présenter leur métier, on participe à des activités sportives, culturelles et solidaires. J’ai par exemple testé l’escalade. On apprend le sens du collectif, à faire des choix et à se projeter dans un parcours. J’ai aussi réalisé un stage dans une concession automobile. C’est ce qui m’a décidé à m’orienter dans la vente et à reprendre ma scolarité.
Avez-vous trouvé difficile de retourner étudier au lycée ?
Non. Contrairement au collège, en bac pro au lycée pro, les matières générales sont en lien avec la filière : on étudie les statistiques en maths et l’expression orale en français. Des savoirs qui seront utiles à notre métier plus tard. Les enseignements professionnels (accueil, vente et commerce) me plaisent. L’ambiance de classe est agréable et mes résultats sont plutôt bons. Mon référent Afpa a pris de mes nouvelles pour savoir si la rentrée s’était bien passée.
Quelles sont vos perspectives professionnelles à présent ?
L’an prochain, en 1re, je vais sûrement choisir la spécialité "vente". Je veux décrocher mon bac et entrer dans la vie active. J’aimerais travailler dans l’import-export de véhicules pour pouvoir voyager. Il faut dompter la peur de se dire qu’aucune orientation ne va nous plaire, nous correspondre, et se forcer à entreprendre quelque chose, que ce soit un apprentissage, un stage, un engagement... même si l’on en n'a pas envie. Il y a toujours quelque chose à apprendre, une expérience à en tirer.