Agent / agente de propreté
et d'hygiène

L'agente ou l'agent de propreté et d'hygiène effectue l'entretien courant dans les bureaux, les immeubles, les commerces, les usines, les écoles, les trains, les aéroports, etc. Un métier parfois boudé mais qui offre pourtant des débouchés importants.
Niveau minimum d'accès :  CAP ou équivalent
Salaire débutant :  1767 €
Statut :  Statut salarié

Synonymes : Agent/e d'entretien et de propreté, Homme/femme de ménage, Technicien/ne d'entretien, Technicien/ne de surface

Secteur professionnel : Maintenance

Le métier

Nettoyage organisé

Selon un cahier des charges, l'agent ou l'agente de propreté et d'hygiène se rend chez un ou plusieurs clients, le plus souvent en milieu tertiaire (bureaux, centres commerciaux, musées, cinémas, copropriétés...) pour y effectuer, dans un temps donné, des travaux d'entretien courant. Dépoussiérage, nettoyage des sols et des sanitaires, vidage des poubelles... rien n'échappe à sa vigilance. La gestion des stocks de produits d'entretien et le respect des normes de sécurité font également partie du quotidien des agents.

Des métiers spécialisés

Les métiers de la propreté se sont fortement professionnalisés. Les agents de propreté sont aujourd'hui de vrais techniciens qui se spécialisent en fonction des lieux où ils interviennent. Par exemple, en nettoyage hospitalier (ou maison de retraite, établissement de cure...), en ultrapropreté (agroalimentaire, laboratoires...), en agent entretien-machiniste de grandes surfaces (bureaux, centres commerciaux, musées, parcs d'attraction...), en petite maintenance (bureaux, copropriétés...), ou encore en travaux en hauteur (pour laver les vitres...). Des formations spécifiques permettent d'ajouter des cordes à son arc et d'évoluer.

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Compétences requises

Rigueur et technicité

Ponctualité, rigueur,, attention à la qualité de son travail sont les qualités essentielles demandées aux agents de propreté et d'hygiène. Ils doivent également respecter des règles d'hygiène et de sécurité propres à leur métier et à leur lieu de travail, notamment lorsqu'ils manipulent certains détergents ou doivent travailler en hauteur.

Autonomie ou travail d'équipe

L'agent ou l'agente de propreté et d'hygiène travaille de façon autonome ou en équipe, en fonction des lieux d'exercice et des tâches à exécuter. Dans tous les cas, s'ils sont amenés à côtoyer les clients ou les usagers, les agents doivent faire preuve de discrétion et d'amabilité. Seuls, ils veillent à nettoyer sans déranger les effets personnels ou les papiers sur les bureaux par exemple. Polyvalents, les agents doivent aussi faire preuve de flexibilité lorsqu'il s'agit de changer de lieux ou parfois d'horaire.

Selon un protocole

Les agents de propreté et d'hygiène doivent respecter un planning et ont souvent un temps limité pour effectuer leur travail. Précis, efficaces, ils doivent aussi suivre un protocole précis (par exemple dans les trains ou les avions).

Où l'exercer ?

Contact avec le public

Les agents de propreté et d'hygiène qui travaillent en cliniques, hôpitaux, maisons de retraite ou dans les écoles le savent : en intervenant tous les jours dans les mêmes services, ils finissent par tisser des liens avec les malades, les personnes âgées ou les enfants qu'ils côtoient. Leur bonne humeur et leur sourire sont aussi essentiels que leur savoir-faire technique.

Tôt, tard et sur différents sites

Cependant, certains d'entre eux travaillent en horaires décalés, très tôt le matin, tard le soir, parfois même la nuit ou le week-end, quand les locaux sont vides. Pour parvenir à un temps plein, il peut être demandé aux agents de se déplacer pour nettoyer plusieurs sites à la suite. Sous la responsabilité d'un chef d'équipe, ils travaillent souvent en autonomie.

Des matériels performants

Balayeuses manuelles ou autoportées (comprenant un volant et un siège), nettoyeur vapeur (pour assainir sols et murs), lustreuse, machines lave-métaux (pour laver et dégraisser les particules métalliques)... les agents de propreté et d'hygiène ont la possibilité de se former pour évoluer et piloter des engins de nettoyage ultraperformants, nécessaires dans certains environnements. Il sont en outre en contact avec des produits d'entretien qu'ils doivent manier avec précaution.

Les études

Après la 3e

2 ans pour préparer le CAP agent de propreté et d'hygiène ; 3 ans pour le bac professionnel hygiène, propreté, stérilisation. Autre possibilité : 6 mois au minimum pour un CQP (certificat de qualification professionnelle) agent-machiniste classique ; agent de maintenance multitechnique immobilière ; agent d'entretien et de rénovation en propreté ; chef d'équipe propreté ; chef d'équipe maintenance multitechnique immobilière et propreté ; chef de site(s) ; laveur de vitres spécialisé travaux en hauteur ; responsable de secteur.

Après le bac

2 ans pour obtenir le BTS métiers des services à l'environnement ; 3 ans pour le titre de responsable développement hygiène propreté et services (TCN2) ou une licence professionnelle dans les domaines de la dépollution, de la maîtrise des risques industriels, de la santé et de la sécurité des biens, et de la qualité et de la sécurité des filières agroalimentaires (1 an après un bac + 2) ; 4 ou 5 ans pour le titre de manager du développement du multiservice à la propreté associé à la propreté (1 an après un bac + 4 ou le TCN2).

bac + 3

CAP ou équivalent

bac ou équivalent

bac + 2

Emploi et secteur

Des postes à pourvoir

Le secteur de la propreté offre de bonnes perspectives de recrutement, en particulier pour les jeunes. Les 14 000 sociétés privées de nettoyage recrutent environ 38 000 personnes par an en CDI. Si le temps partiel est fréquent, il peut être compensé par un second employeur. L'agent ou l'agente de propreté peut aussi être fonctionnaire et travailler dans un établissement d'enseignement ou de recherche, un ministère, une mairie...

Des promotions accessibles

Les agents de propreté et d'hygiène peuvent gravir les échelons grâce aux formations spécifiques à la branche. Avec un peu d'expérience, on peut viser un poste de chef ou cheffe d'équipe puis chef ou cheffe de site, responsable de secteur... D'autres cursus permettent de se spécialiser, par exemple pour conduire une machine, laver des vitres en hauteur, travailler en environnement stérile, etc. Certains choisissent de créer leur entreprise dans ce secteur où 80 % des structures comptent moins de 20 salariés.

Du nettoyage au multiservice

Le secteur du nettoyage à le vent en poupe car de plus en plus de structures sous-traitent l'entretien de leurs locaux à des entreprises spécialisées. Celles-ci en profitent pour proposer des contrats de maintenance pour le chauffage, la plomberie, ou encore les espaces verts.

Secteur

Salaire du débutant

À partir du Smic.



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