CAP monteur en installations
sanitaires (MIS)
- Diplôme national ou diplôme d'État
Objectifs de la formation
Un chauffe-eau en panne, un compteur d'eau à remplacer, une salle de bains à installer : le titulaire de ce CAP apprend à poser les appareils sanitaires ou à les réparer en cas de panne. Il saura mettre en place et entretenir les canalisations d'eau et de gaz.. La formation porte sur le fonctionnement des appareils (chaudière, chauffe-eau électrique...) et des réseaux (eau froide, eau chaude, gaz, installation de chauffage...). Les élèves apprennent à repérer les emplacements des conduites et des appareils, à percer les parois (murs, planchers, cloisons), à façonner les canalisations et à les raccorder aux appareils sanitaires avant de les mettre en service. Ils étudient aussi la lecture de plans, le dessin technique, les matériaux utilisés (cuivre, acier, aluminium, colles et adhésifs...), les règles de sécurité. La formation prend en compte les enjeux de la transition énergétique et de la transition numérique.
En vidéo
Programme de la formation
La formation comporte des enseignements généraux obligatoires : français, histoire - géographie ; enseignement moral et civique; mathématiques-sciences (sciences physiques ou sciences appliquées) selon la spécialité de CAP), éducation physique et sportive, prévention santé-environnement), et langue vivante selon la spécialité de CAP, des enseignements facultatifs : langue vivante, arts appliqués et cultures artistiques. Ces enseignements couvrent environ la moitié de l'emploi du temps hebdomadaire.
Les enseignements technologiques et professionnels représentent un peu plus de la moitié de l'emploi du temps. Ils concernent les enseignements suivants : le secteur du bâtiment (intervenants, étapes de la construction, démarche collaborative BIM, habilitations...), les enjeux énergétiques et environnementaux, les systèmes constructifs des bâtiments (normes, techniques et matériaux de construction, accessibilité...), la représentation numérique et graphique des ouvrages (2D, 3D, dessin technique, schémas, techniques de relevé d'ouvrages...), la description et la quantification des produits et ouvrages, la prévention des risques professionnels, le contrôle et la qualité des ouvrages, des notions de physique et chimie appliquées (caractéristiques hydrauliques, électriques, mécaniques...), les appareils et accessoires sanitaires (dont robinetterie), les réseaux de distribution (eau potable, air comprimé, façonnage et assemblage, raccordement électrique des équipements...), les réseaux d' évacuation et d'assainissement, les systèmes d'une installation sanitaire (production d'eau chaude, traitement de l'eau, pompage...), la ventilation des locaux (dont VMC), la mise en service et la maintenance d'une installation sanitaire...
La période de formation en milieu professionnel est de 14 semaines (pour les élèves qui ne sont pas en apprentissage).
Débouchés professionnels
Le titulaire de ce CAP exercera comme plombier, monteur en installations sanitaires, sous le contrôle de sa hiérarchie dans le domaine du bâtiment pour des travaux neufs, de rénovation et de réhabilitation. Il est question de production d'eau chaude et froide, d'installations électriques et sanitaires, de traitement de l'eau, d'installations à énergies renouvelables, etc. Il peut s'agir de bâtiments résidentiels, de services ou loisirs, ou industriels, agricoles ou commerciaux. Le personnel qualifié est très recherché.
Poursuites d'études
Le CAP débouche sur la vie active mais il est possible, sous certaines conditions, de poursuivre des études en 1 an avec une mention complémentaire (MC) ou en 2 ans en bac professionnel ou en brevet professionnel (BP).
Les élèves peuvent acquérir une spécialisation en préparant une mention complémentaire en un an.
Ils peuvent acquérir un niveau de qualification supplémentaire et ou une spécialisation en préparant un brevet professionnel (BP) ou un bac pro.
Que deviennent les apprenants après cette formation ?
Pour la voie scolaire
14 % sont en emploi 6 mois après la fin de la formation (tout type d'emploi salarié)
51 % sont inscrits en formation (formation supérieure, redoublants, changement de filière)
35 % sont dans d'autres cas (recherche d'emploi, à l'étranger, indépendant, etc.)
Pour l'apprentissage
23 % sont en emploi 6 mois après la fin de la formation (tout type d'emploi salarié)
56 % sont inscrits en formation (formation supérieure, redoublants, changement de filière)
21 % sont dans d'autres cas (recherche d'emploi, à l'étranger, indépendant, etc.)
Données issues du dispositif InserJeunes 2023. Consulter la documentation sur les données.