Licence mention droit
- Diplôme conférant le grade de licence
- Diplôme national ou diplôme d'État
Objectifs de la formation
Cette licence, très exigeante, vise l’acquisition des bases juridiques, nécessaires avant d’envisager une spécialisation en lien avec le projet professionnel.
Les étudiants acquièrent le vocabulaire juridique et la méthodologie par le biais d'exercices totalement nouveaux : étude de cas, commentaire d'arrêt, dissertation juridique.
En L3, des parcours de spécialisation sont proposés, à choisir en fonction d'un projet personnel. Par exemple : droit privé (étude des rapports entre particuliers, sociétés commerciales) ; droit public (étude des relations entre l'État, les collectivités territoriales et les particuliers) ; droit européen et international. Effectuer un stage pratique permet d’affiner ses choix d’orientation en vue du master.
Certaines universités proposent des licences bidisciplinaires qui associent le droit à un autre domaine : l'économie et la gestion, les sciences sociales, les biotechnologies, la science politique...
Attendus Parcoursup
Attendus nationaux de la plateforme d'inscription dans l'enseignement supérieur Parcoursup
Outre la diversité des formations de 1er cycle, et les spécificités qu'y apporte chaque établissement, des éléments de cadrage national ont été définis avec le concours de l'ensemble des acteurs de l'enseignement supérieur pour informer les candidats et leurs familles.
Les candidats à l'inscription en licence Mention DROIT doivent répondre aux attendus suivants.
Savoir mobiliser des compétences d'expression écrite et orale qui témoignent de qualités rédactionnelles et oratoires
Cet attendu marque l'importance, pour la filière juridique, de la maîtrise de la langue française, écrite et orale, par le candidat. Le droit est une discipline où les qualités oratoires (la « plaidoirie ») et les qualités rédactionnelles (rédaction de courriers, d'actes juridiques, etc.) sont fondamentales. La précision qu'appelle le raisonnement juridique implique que le candidat maîtrise, ab initio, les fondamentaux de la langue.
Disposer d'aptitudes à la compréhension, à l'analyse et à la synthèse d'un texte
Cet attendu marque l'importance, pour la filière juridique, de la capacité du candidat à « comprendre » l'écrit. La formation en Licence de droit requiert en effet l'analyse combinée de nombreuses sources juridiques (constitutions, lois, règlements, textes internationaux, jurisprudence, doctrine) qu'il faut pouvoir comprendre, mettre en perspective et éventuellement critiquer sur la base d'un raisonnement juridique.
Disposer d'aptitudes à la logique et au raisonnement conceptuel
Cet attendu marque l'importance, pour la filière juridique, de la capacité du candidat à produire une argumentation structurée, même relativement simple, et à raisonner sur des concepts. La formation en Licence de droit requiert en effet une certaine capacité d'abstraction, de logique formelle et de déduction.
Pouvoir travailler de façon autonome et organiser son travail
Cet attendu marque l'importance, pour la filière juridique, de la capacité du candidat à travailler de façon autonome. La formation en Licence de droit laisse en effet une place substantielle à l'organisation et au travail personnel. L'encadrement est souple : seule une partie limitée des enseignements est obligatoire et donne lieu à des rendus obligatoires de travaux (les travaux dirigés).
Etre ouvert au monde et disposer de connaissances linguistiques
Cet attendu marque l'importance, pour la filière juridique, que l'étudiant ait un niveau suffisant de compétences dans au moins une langue vivante étrangère, notamment l'anglais.
La formation en Licence de droit s'inscrit en effet nécessairement dans un contexte juridique européen et global qui implique, au cours du cursus, d'étudier d'autres systèmes juridiques que le système national, qui sont le plus souvent en langue étrangère.
Etre intéressé par les questions historiques, sociétales et politiques
Cet attendu marque l'importance, pour la filière juridique, que le candidat ait un niveau minimum de curiosité pour la société et le monde qui l'entourent. Le droit ne peut en effet être étudié indépendamment des réalités humaines, sociales et politiques auxquelles il s'applique.
Avoir répondu à un questionnaire d’auto-évaluation disponible sur le site onisep.fr à partir de la date d’ouverture de la plateforme pour la formulation des vœux. Avoir répondu à ce questionnaire est une condition de recevabilité du dossier (une attestation téléchargeable sera délivrée). Cette attestation sera à joindre au dossier de candidature.
Ce questionnaire est un outil informatif et pédagogique mis à disposition des candidats qui, grâce à lui, peuvent avoir un premier aperçu de l'adéquation de leur profil à une Licence de droit. Les résultats du questionnaire ne sont connus que du seul candidat et ne sont en aucun cas transmis aux universités.
Accès à la formation
En L1 (admission via la procédure Parcoursup) : les bacheliers généraux sont majoritaires. Les bacheliers technologiques STMG peuvent postuler. Accès possible, sur dossier, avec la capacité en droit.
En L2 ou L3 (admission sur dossier) : les étudiants ayant déjà effectué 2 années d'études supérieures : BUT carrières juridiques, licence (droit, AES, économie-gestion...) ou classes prépa D1 (droit-économie) notamment.
Poursuites d'études
Avec une L2 (2e année de licence), possibilité de continuer en licence professionnelle (1 an) mention activités juridiques. Certaines permettent de se spécialiser en droit appliqué à un domaine : transports, immobilier, assurance, social, par exemple. Possibilité également de présenter le concours d'accès à l'Ecole nationale des greffes ou encore de rejoindre une L3 administration publique (LAP) ou science politique, selon son projet professionnel.
Avec une L3 (3e année de licence), possibilité de poursuivre en master (2 ans) : droit privé, droit public, droit des affaires, droit notarial, droit social, droit international, droit de l'environnement, droit de la propriété intellectuelle, par exemple ou en DJCE (diplôme de juriste conseil en entreprise). Le master est requis pour bon nombre de professions juridiques ou judiciaires qui recrutent sur concours post-bac +4 ou bac +5.
Autre possibilité : passer les concours d'entrée aux IRA (instituts régionaux d'administration), à l'INSP (Institut national du service public, ex-ENA).