BTS métiers du géomètre-topographe
et de la modélisation numérique
- Diplôme national ou diplôme d'État
Objectifs de la formation
Le BTS métiers du géomètre et de la modélisation numérique permet à l'élève d'acquérir des compétences afin de réaliser des relevés d'environnements existants, urbains, péri-urbains ou ruraux, et de créer des plans numériques 3D. Les enseignements lui donnent les compétences nécessaires pour établir des documents techniques 2D ou 3D d'un projet d'aménagement de l'espace ou de propriété foncière. Il peut assurer la gestion d'une équipe ou d'un chantier de topographie.
Au cours de sa formation, l'élève est formé à la collecte des données de terrain, à leur traitement numérique et à leur analyse : tri et vérification des données, géoréférencement, modélisation de surfaces en 3D, modélisation numérique du bâtiment (BIM, maquette numérique), etc. Il acquiert également des compétences dans le domaine de la construction et de la voirie (détection de réseaux aériens ou enterrés, par exemple).
Les futurs géomètres-topographes ont aussi des connaissances en droit foncier et en économie, ce qui leur permettra de formuler des avis sur les problèmes fonciers ou d'aménagement.
En vidéo
Programme de la formation
En plus des enseignements généraux (culture générale et expression, anglais, mathématiques, physique-chimie), la formation comporte des enseignements en organisation du travail (connaissance du milieu professionnel, règles de sécurité...) et en droit (foncier, de l'urbanisme, du développement durable). S'y ajoutent des savoirs en :
- Géoréférencement : sources de données (IGN, etc.), cadre légal et réglementaire
- Instruments et méthodes d'acquisition : types d'instruments et mise en œuvre, méthodes de "lever" (mesures du terrain) et acquisition des canevas (premières esquisses, schémas du projet)
- Contrôles : des mesures, des données et des documents professionnels
- Traitements numériques : gestion des données, calculs (règles topographiques, sur plan, altimétrie en 3D, calculs de canevas et de superficies)
- Modélisation numérique : outils de modélisation, modélisation 2D (plans de projets de bâtiments, d'intérieur et d'aménagement...), modélisation numérique 3D (modèle BIM...), SIG (système d'information géographique)
- Aménagement : le cadastre, la copropriété, les divisions foncières (bornage des terrains), le projet VRD (voiries et réseaux divers) dans le plan d'aménagement
Des co-enseignements avec l'anglais et les mathématiques sont organisés.
Sous statut scolaire, l'élève est en stage pendant 8 semaines.
Accès à la formation
Le BTS métiers du géomètre-topographe et de la modélisation numérique est accessible avec un bac général, un bac pro (géomètre) ou un bac STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable). Accès sur dossier, voire tests et/ou entretien.
- S'intéresser aux travaux du géomètre, le relevé topographique des terrains, l'implantation de projets sur chantier, et la modélisation numérique en bureau d'étude de ces terrains en 2D et 3D
- Disposer de compétences pour travailler en équipe dans le cadre d'une démarche de projet
- Disposer de capacités d'organisation et d'autonomie
- Disposer de compétences scientifiques et technologiques pour interpréter et exploiter les informations obtenues à partir d'essais, de tests, de simulations, de réalisations
- Disposer de compétences en matière de communication technique pour décrire une idée, un principe, une solution (produit, processus, système)
- Disposer de compétences en matière d'expression écrite et orale, y compris en anglais, pour communiquer et argumenter
Débouchés professionnels
Les géomètres topographes sont demandés dans le secteur privé comme dans le secteur public.
Dans le privé, ils sont employés par des cabinets de géomètres-experts, des sociétés de topographie ou des bureaux d'études. Ils exercent par exemple dans des entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics comme techniciens géomètres projeteurs. Ils sont recherchés aussi par les bureaux d'études en aménagement de l'espace urbain, péri-urbain et rural, VRD (voirie et réseaux divers) et les cabinets d'urbanisme et d'architecture. Les fabricants de matériels topographiques et éditeurs de logiciels embauchent ces techniciens supérieurs dans leurs services de support technique ou pour des missions de formation.
Les grandes entreprises publiques (SNCF, EDF, GRDF, RATP...) les recrutent dans leurs services d'ingénierie, de topographie ou de gestion patrimoniale. Ils peuvent aussi s'insérer dans une collectivité locale ou un établissement public d'aménagement (services techniques d'urbanisme et de gestion patrimoniale, gestion de l'information géographique...).
Poursuites d'études
Le BTS est un diplôme conçu pour une insertion professionnelle. Cependant, avec un bon dossier, il est possible de poursuivre en 1 an dans une licence professionnelle du secteur ou en prépa ATS (adaptation technicien supérieur) génie civil afin de se préparer à l'entrée dans une école d'ingénieurs.
- Licence pro mention cartographie, topographie et systèmes d'information géographique
- Licence pro mention métiers de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme
- Classe préparatoire ATS génie civil
- Diplôme d'ingénieur de l'École nationale supérieure de géologie de l'université de Lorraine
- Diplôme d'ingénieur de l'École polytechnique universitaire de l'université Sorbonne Université spécialité sciences de la Terre
- Diplôme d'ingénieur de l'ESTP - Grande école d'ingénieurs de la construction
- Diplôme d'ingénieur de l'Institut national des sciences appliquées de Strasbourg spécialité topographie
- Diplôme d'ingénieur du CNAM spécialité topographie et génie de l'aménagement
Que deviennent les apprenants après cette formation ?
Pour la voie scolaire
33 % sont en emploi 6 mois après la fin de la formation (tout type d'emploi salarié)
51 % sont inscrits en formation (formation supérieure, redoublants, changement de filière)
16 % sont dans d'autres cas (recherche d'emploi, à l'étranger, indépendant, etc.)
Pour l'apprentissage
46 % sont en emploi 6 mois après la fin de la formation (tout type d'emploi salarié)
36 % sont inscrits en formation (formation supérieure, redoublants, changement de filière)
18 % sont dans d'autres cas (recherche d'emploi, à l'étranger, indépendant, etc.)
Données issues du dispositif InserJeunes 2023. Consulter la documentation sur les données.