Brancardier / Brancardière
Synonymes : Agent brancardier / agente brancardière
Secteurs professionnels : Fonction publique, Santé
Centres d'intérêt : J'aime bouger, Je veux être utile aux autres, Je veux m'occuper d'enfants
Le métier
En hôpital ou en clinique
Contrairement à l’ambulancier, qui assure le transport des patients depuis leur domicile jusqu’à l’hôpital ou la clinique, le brancardier ou la brancardière intervient exclusivement à l’intérieur de l’établissement de soins. Il ou elle connaît parfaitement les différents services : blocs opératoires, radiologie, consultations, urgences..., et assure les déplacements des patients entre ces unités.
Auprès du patient
Avant chaque prise en charge, le brancardier ou la brancardière vérifie l’identité du patient, choisit le moyen de transport le plus adapté (fauteuil roulant, chariot-brancard, brancard-lit) et n'oublie ni son dossier médical, ni ses effets personnels.
Pendant le transport, il faut rester attentif et intervenir en cas de problème, en administrant les premiers secours si nécessaire. À l’arrivée du patient, il ou elle actualise les données de déplacement pour assurer la traçabilité du parcours de soins.
Sécurité et hygiène
L’hygiène et la sécurité font partie intégrante du métier de brancardier. Il ou elle désinfecte systématiquement les équipements entre deux patients et à la fin du service, afin de limiter les risques de contamination. Autre mission possible : l'acheminement des prélèvements biologiques (sang, urines, etc.) vers le laboratoire d’analyses.
Compétences requises
Un professionnel fiable
Rigueur, ponctualité, fiabilité : on doit pouvoir compter sur le brancardier ou la brancardière au quotidien. Il ou elle transporte les personnes avec douceur et précision, en maîtrisant les gestes nécessaires pour les déplacer sans heurts, par exemple, d’un lit à un fauteuil roulant ou à un brancard. Autre compétence requise : une bonne condition physique pour manipuler des chariots parfois lourds et une résistance mentale pour faire face à la douleur, voire à la détresse de certains patients.
Contact et empathie
Souvent dernier contact du patient avant son entrée au bloc opératoire, le brancardier ou la brancardière l’accompagne et le rassure dans ce moment généralement source d’angoisse.
Esprit d'équipe
Il ou elle travaille souvent en binôme et en lien avec l’ensemble des services de l’hôpital ou de la clinique, qu’il ou elle connaît dans leurs moindres recoins. Afficher une bonne mémoire, faire preuve d’un solide esprit d’équipe et d’un excellent sens du relationnel, c’est indispensable dans ce métier.
Où l'exercer ?
Public ou privé
Le brancardier ou la brancardière exerce en centre hospitalier public, clinique privée, maison de retraite, centre de soins et de suite ou centre de rééducation.
Dans le secteur public, les conditions de travail peuvent être plus exigeantes en raison du manque de personnel. Les horaires sont souvent irréguliers et peuvent inclure des week-ends et des horaires décalés.
Un travail physique
Constamment en mouvement, ces professionnels du transport sanitaire parcourent chaque jour de nombreux kilomètres dans les couloirs de l’établissement. Ils sont amenés à déplacer et à manipuler des patients, parfois corpulents, ce qui exige une bonne condition physique.
Comme l’ensemble du personnel hospitalier, le brancardier ou la brancardière porte une tenue réglementaire composée d’une blouse ou chemise blanche, d’un pantalon blanc, de chaussures de sécurité. Son hygiène doit être est irréprochable.
Parfois stressant
Autonome dans son travail, le brancardier ou la brancardière travaille souvent avec un collègue pour la manipulation des brancards, et reste en lien avec tous les services. Il lui faut résister au stress et à la pression, notamment dans les hôpitaux publics où les brancards peuvent s’accumuler dans les couloirs, et où il est fréquent d’être confronté à des patients agités. Son intervention doit être rapide, tout en veillant à ne jamais brusquer la personne en soin.
Les études
Après la 3e
3 ans pour préparer le bac professionnel accompagnement, soins et services à la personne, recommandé pour exercer le métier.
bac ou équivalent
Emploi et secteur
De l'emploi en continu
Le service public est le principal employeur de brancardiers, suivi par les cliniques privées qui en recrutent régulièrement. Près de la moitié des postes proposés sont en CDI (contrat à durée indéterminée). Ce métier offre donc de réelles opportunités, notamment pour les personnes non diplômées, puisqu’il est accessible sans qualification particulière.
Un métier ouvert à tous
Les agents des services hospitaliers qualifiés (ASHQ), titulaires du concours de catégorie C de la fonction publique hospitalière, peuvent évoluer vers ce poste via une formation interne courte. Les embauches se font aussi en direct, sans concours, notamment dans le secteur privé ou en CDD (contrat à durée déterminée) dans le public. Un diplôme dans le secteur de la santé constitue un atout, mais n’est pas obligatoire, contrairement à l’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence de niveau 2 (AFGSU2), qui elle, est indispensable pour exercer ce métier. La Croix-Rouge ou l’Afpa proposent des formations pour obtenir cette attestation.
Un bon tremplin
Avec une formation complémentaire, il est possible d’évoluer vers des postes tels qu’aide-soignant, ambulancier, ou secrétaire médical.
Certaines reconversions sont également envisageables vers des métiers comme agent de service mortuaire.
Secteur
Salaire du débutant *
À partir de 1802 euros brut par mois.
* variable en fonction du lieu d'exercice, du statut.